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“Je serai effectivement situé sur mon sort lundi. C’est ce jour-là que le médecin devra décider de me faire passer sur le billard ou non. Sinon pour l’heure, je me sens bien. Et je souffre seulement d’une fracture sous l’œil. J’arrive à manger et à parler et je crois que je devrais rester deux à trois semaines en dehors des stades ”. Fadel Kéita a tenu ces propos dimanche 9 juillet dans la tribune de presse, à la fin du match en retard des huitièmes de finale de la coupe nationale entre le Sporting et l’Africa — son club — dont le gain a été enlevé par ses équipiers (3-0). Avec deux buts réussis par son frère cadet, Kader Kéita dont un sur penalty et l l’autre d’une frappe enveloppée de l’intérieur du pied droit. Le canonnier des Vert et Rouge tenait ainsi à faire le point de son état de santé. Le bruit avait couru qu’il avait été sauvagement agressé par un joueur du Power Dynamos pendant le match de classement du tournoi Vodacom auquel l’Africa a participé en Afrique du Sud. Sur place, la radiographie faite avait révélé une double fracture de la mâchoire. A cet instant précis, quel était l’état d’âme du joueur : “ Je pensais aux différents challenges que je m’étais fixés . La ligue des champions avec l’Africa et la place de titulaire chez les Eléphants dont je rêvais. Tout cela devenait du coup caduc. J’ai eu mal, très mal ”. D’un commun accord avec son président, une fois arrivé à Abidjan le 4 juillet au soir, ils se sont rendus à la Pisam pour confirmer le diagnostic fait en Afrique du Sud : “ On m’a dit que c’était effectivement une fracture mais sous l’œil et non de la mâchoire . J’ai poussé un ouf de soulagement et j’ai retrouvé le sourire ”. Fadel n’a pas aussitôt été admis sur le billard : “ Indépendamment des évènements des 4 et 5 juillet, il y a que les médecins ne sont pas totalement prêts. Et c’est véritablement hier que je devais être fixé si oui ou non je dois subir une opération chirurgicale. Cette proposition vaut la peine parce qu’il me faut penser à la suite de ma carrière, sinon je peux attendre trois semaines et rejouer mais s’il y a des complications après, qui payera ? ”. Pour l’heure, Fadel prend du bon air, et le bain de foule des membres associés et de ses admirateurs.